Questions fréquentes

Chaque personne, chaque souffrance, chaque problématique et chaque objectif étant unique, il est difficile d'apporter une réponse générale à cette question.

Cependant, d'expérience, il est possible d'apporter les éléments suivants :

Notamment avec les outils de la PNL, une séance isolée pourra déjà avoir un effet significatif sur une problématique, surtout si elle est récente et ciblée.

Souvent ce sont 3 ou 4 séances qui permettent de cerner une problématique, de trouver un accès à l'objectif, de résoudre un problème plus ancien ou de poser un regard neuf sur son passé, sur sa vie.

Entre 5 et 10 séances, avec la répétition des exercices de sophrologie, au gré des résolutions et des avancées, un travail plus profond de tissage de lien, de reconnexion entre le corps et l'esprit, un apprentissage d'un autre rapport à soi-même et au monde, s'effectue.

De nouvelles habitudes de respiration, de posture, de fonctionnement, de pensée, commencent à s'installer doucement mais durablement.

Au-delà de 10 séances, en suivi régulier ou occasionnel, en plus de l'entretien et de l'approfondissement des bénéfices précédemment cités, c'est une réécriture de votre propre vie qui s'opère, c'est une façon de vivre avec une aide extérieure qui vous accompagne sur votre chemin de vie, le temps que vous le jugerez nécessaire.

En plus de mes formations initiales certifiées, pour garantir la qualité de mon travail et pour mon évolution, ma pratique est réflexive. C’est-à-dire que je suis supervisé: je consulte régulièrement un sophrologue et psychanalyste expérimenté pour traiter avec lui, les difficultés et les questionnements qui peuvent apparaître à la rencontre des personnes que j’accompagne.

De plus, je suis adhérent à la Chambre syndicale de la sophrologie et à la Société Française de la sophrologie et je m’engage à respecter leur code de déontologie.

Pour la chambre syndicale de la sophrologie, le code de déontologie est disponible ici.
https://www.chambre-syndicale-sophrologie.fr/deontologie-sophrologie/

On peut y lire notamment :

"Les sophrologues s’engagent à respecter la confidentialité des informations collectées durant leurs accompagnements individuels ou de groupes.

Les sophrologues s’engagent à ne pas se substituer aux professionnels de santé, à ne pas prodiguer de diagnostic, de prescriptions médicales et à ne pas interférer avec des traitements médicaux en cours."

Pour la Société Française de la Sophrologie, le code de déontologie est disponible ici.
https://www.sophrologie-francaise.com/code-deontologie/

Là aussi, on peut lire que :

"Les sophrologues sont soumis au secret professionnel absolu concernant tout ce qui leur est confié dans l’exercice de leur profession. Ce secret s’applique dans les limites des lois et règlements (notamment quand des mineurs sont concernés)."

https://www.chambre-syndicale-sophrologie.fr/wp-content/uploads/2012/01/logo-JPG-basse-def.jpgLogo SFS - SFS - Société de Sophrologie Française

Tout d’abord je vous reçois à mon bureau, vous invitant à me dire l’objet de la consultation, les raisons de votre venue.

C’est une phase d’expression de votre part et d’écoute active de ma part. A l’aide de questions et de reformulations, un premier travail de clarification s’effectue, des prises de conscience thérapeutiques peuvent déjà intervenir pendant cette phase.

Ensuite nous effectuons une phase dite de « relaxation dynamique » : debout ou assis, nous réalisons des exercices simples, corporels et/ou respiratoires, cette reconnexion au corps conditionne pour maximiser l’efficacité de la séance. La symbolique des mouvements, choisis en fonction de la problématique, ouvre également des possibilités de résolutions non verbales.

Ensuite, confortablement installé dans un fauteuil de relaxation, vous êtes guidé, par ma voix, dans une phase dite de « sophronisation » qui est une modification de l’état de conscience, vous passez alors dans un état entre veille et sommeil, propice au travail sur soi, à la découverte de ressources intérieures, à la créativité, à la circulation des émotions, …

Et dans cet état de conscience modifié, je vous guide vers des visualisations, je vous invite à imaginer des propositions, des scénarios qui vous conduisent à un changement, une résolution, des nouvelles voies, des nouvelles façons de voir et de ressentir votre situation. C’est le travail sophronique, qui s’appuie sur des visualisations choisies et personnalisées en fonction de votre problématique. C’est la phase la plus thérapeutique de la séance.

Enfin, je vous guide pour revenir à un état de veille habituel et nous échangeons quelques minutes sur vos ressentis pour clore la séance.

La sophrologie s’est largement inspirée de l’hypnose, il y a donc beaucoup de points communs. Les deux techniques se basent notamment sur l’état de conscience modifié, entre veille et sommeil, dans lequel le travail sur soi est facilité.

Les principales différences vont se situer au niveau de la forme. Le champ de l’hypnose est très large, allant de l’hypnose de spectacle jusqu’à l’auto-hypnose, en passant par des hypnoses plus ou moins directives et l’hypnose Ericksonienne.

La sophrologie est plus cadrée, c’est une volonté des fondateurs, le travail du sophrologue va « seulement » du développement personnel à la thérapie, avec une préoccupation marquée pour l’autonomie et le libre arbitre des personnes suivies.

Par exemple, en hypnose, on pourra induire directement un effet souhaité : « vos paupières sont relâchées et de plus en plus lourdes » alors qu’un sophrologue suggérera plutôt : « relâchez vos paupières et alourdissez-les de plus en plus ». Si le résultat obtenu est proche, le chemin est différent et dans la voie de la sophrologie, la personne gardera le souvenir que c’est elle qui a consenti et provoqué les effets, ce qui renforce sa confiance en elle. Et il sera également plus facile pour la personne de refaire les exercices par elle-même, plus tard.

Le côté pédagogique est plus fort. En grossissant le trait, certains diront que l'hypnose donne le poisson et que la sophrologie apprend à pêcher.

La sophrologie s’inspire également du yoga et intègre souvent des « relaxations dynamiques » basées sur des mouvements corporels et des exercices respiratoires, mouvements que l’on ne retrouve pas dans l’hypnose. Le lien corps/esprit est très important en sophrologie. Et là aussi, les différentes relaxations dynamiques sont cadrées et documentées.

Dans cette idée d’un meilleur encadrement de la méthode, les formations de sophrologie sont souvent plus réglementées que les formations d’hypnose. Par exemple, le titre de sophrologue que j’ai obtenu à l’IPEES est enregistré au RNCP (Registre National des Certifications Professionnelles).

Ce cadre historique permet aujourd'hui une meilleure reconnaissance de la méthode.

Ainsi la sophrologie est souvent proposée par le corps médical, pour la préparation à l’accouchement et la gestion des douleurs chroniques notamment.

Et un certain nombre de mutuelles reconnaissent l’efficacité de la sophrologie et proposent une prise en charge des séances.

La « sophronisation » provoque une modification de l’état de conscience, on dit que vous entrez dans un état de conscience modifié. Votre cerveau fonctionne alors à une fréquence différente.

Pour bien comprendre de quoi il s’agit, il faut d’abord réaliser que, au cours de notre vie quotidienne, l’état de notre conscience, de notre esprit, n’est pas toujours le même, il varie.

On peut être, par exemple, plus ou moins concentré sur une tâche, plus ou moins « absorbé » par ce que l’on fait, par ce qu’on est en train de vivre, plus ou moins perdu dans ses pensées, ses réflexions, ses rêves, plus ou moins éveillé …

En sophrologie, on va chercher à obtenir un état entre veille et sommeil.

Souvent, dans cet état de conscience, la perception de l’écoulement du temps est perturbée, on ressort de la séance ne sachant pas combien de temps elle a duré.

Souvent, la perception de son propre corps est également modifiée, par exemple, on ne sait plus vraiment où est son corps ou bien il y a des sensations de lourdeur, de légèreté, des picotements ou des sensations de variation de température qui apparaissent.

De même que les rêves nocturnes peuvent être incroyablement créatifs et émouvants, aller dans cet état de conscience modifié va nous permettre de mieux nous comprendre, de travailler sur nos pensée et notre fonctionnement, de découvrir des ressources intérieures avec, comme pour les rêves nocturnes, un accès privilégié à la créativité et à la circulation des émotions.

Une métaphore compare l’esprit à de la cire. Quand elle est froide, elle est dure, solide sous le doigt, mais quand elle est chauffée, elle s’assouplit et peut prendre une nouvelle forme qu’elle conservera en refroidissant.

On peut alors dire que la « sophronisation » va réchauffer et assouplir l’esprit, lui autorisant à prendre une nouvelle forme, une nouvelle organisation, plus adaptée à une nouvelle situation par exemple.

On pourrait aussi dire que l’état de conscience modifié donne plus d’espace à l’esprit, comme on aurait besoin d’espace pour ranger un local trop rempli, de l’espace pour sortir les choses, les trier, les nettoyer ou les réparer si besoin avant de les remettre de nouveau dans le local. Le fait d’avoir eu cet espace supplémentaire, ne serait-ce que pendant un temps limité, va impacter l’organisation bénéfiquement et de façon durable.